1. DEFINITION
Le Sado-Masochisme
du nom de deux auteurs de la littérature, le Marquis de Sade et
Leopold von Sacher-Masoch, peut
définir une perversion ou un jeu. Le sado-masochisme est la forme
combinée du sadisme et du masochisme, dans laquelle la
satisfaction est liée à la
souffrance ou à l'humiliation. Pour Freud, c'est la
perversion la plus fréquente et la plus importante de toutes.
Le sadisme est la perversion sexuelle par laquelle une personne peut atteindre l'orgasme en faisant souffrir (physiquement ou moralement) l'autre.
Le masochisme est le comportement inverse. Ces pratiques ne sont pas jugées comme déviances pathologiques si elles ne représentent pas les seuls moyens d'obtenir une excitation sexuelle.
2. JEUX SM
La pratique de jeux S.M. est un moyen de libérer les tensions et de satisfaire des pulsions sexuelles. Ces jeux ne doivent se pratiquer qu'entre adultes consentants.
Le
jeu
:
Le
S.M. non déviant se doit de revêtir un aspect ludique. En effet,
beaucoup de couples se plaisent à des jeux
érotiques de
soumission/domination. Ceux-ci sont prédéfinis entre
des partenaires qui se
respectent mutuellement et qui hors de leur rapport sont parfaitement
égaux
les uns vis à vis des autres. Dans ces conditions, cette relation vise
à augmenter l'intensité des émotions et des sensations. Le
sado-masochisme est ici un exutoire, un jeu. Souvent, les pratiques
sado-masochistes sont un
moyen d'évacuer une pulsion. En effet, lorsqu'ils sont
bien maîtrisés et s'ils ne perturbent pas l'intétgrité physique et la
liberté, ces jeux peuvent exorciser
l'angoisse et délivrer
de certaines tensions. L'emission télévisée de TPS Star
avec l'interview du photographe Patrick George et de l'ecrivain
Jacques
Serguine vous expliquent ICI.
Les pratiques sado-masochistes :
Il existe différentes manières de jouer : les relations sexuelles peuvent ou non etre présentes. Les pratiques sont trèès variées, elles vont du bondage (ou liens) plus ou moins léger, aux fessées, à l'humiliation, aux jeux de pinces, jusqu'au martinet et au fouet. Il existe un S.M. léger, un autre hard et un extrême qui peut englober des pratiques scatologiques, des scarifications, le marquage au fer rouge et l'infibulation, mais là n'est pas le propos. Il convient ici de rester dans les limites d'un jeu SANS danger. Dans ce cadre, la douleur est considérée comme une sensation parmi d'autres avec laquelle il est intéressant de jouer. Quand on est excité la tolérance à la douleur est plus grande et la stimulation qui d'habitude est ressentie comme de la douleur se transforme en plaisir. Dans ces jeux, la souffrance peut etre physique ou morale. Mais la douleur n'est pas nécessaire à la relation, elle est accessoire. Elle est un symbole de soumission. Le point de départ est en fait le désir de soumission sans condition. La soumission seule peut aussi bien créer un état euphorique par la production d'endorphine.
Les
différentes
sensations :
On
peut donner ou ressentir des sensations fortes avec la chaleur, de
froid ou les pincements. La cire de bougie, les glaçons et les pinces
sont les instruments de ces jeux. La montée du taux d'adrénaline lors
de leur utilisation provoque l'excitation.
Les pinces peuvent être appliquées sur les parties génitales et la poitrine. Une sensation douloureuse apparaît autant lorsqu'on les appliquent, que quand on les ôte. Les yeux bandés créent une impression de mystère, en ne voyant rien, on ne sait pas ce qui va se produire, mais ils permettent aussi de ne pas se sentir vu.
Lorsque l'on a les mains liées, on se sent prisonnier et cette situation peut sembler confortable en ne décidant rien de ce qui se produit et crée un effet déculpabilisant.
3.
SOUVENIR
D'UNE SOIREE AU
NAUTILUS LE 7 DECEMBRE 2007
S'agissant
ici d'un Club Libertin il convenait d'en respecter les règles, chacun
est libre de jouer ou non. La fessée fut au centre de la découverte !
Martine et Patrick, vos Hôtes de cette soirée, sont accompagnés de Trinity, Nina et Laura, les soumises pour la circonstance.